En attendant le tram de Douai...

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Cela fait un moment que nous n’avons plus d’information délicieusement croustillante sur le fabuleux tramway de douai. C’est dommage car c’est un peu notre people à nous…

Je vais donc me contenter de vous raconter mon périple en bus qui, à défaut de vous passionner, me fera du bien.

La vie c’est dur, on ne peut pas toujours prendre la voiture entre la gare de Douai et chez soi. J’ai donc à nouveau tenté le chemin en bus. Pour ça, il a fallu que je parte plus tôt de Paris car les bus de Douai ne passent plus après 20h. Haha, moi qui ai parfois médit sur la RATP je leur présente mes excuses.

Le bus est à l’heure et je monte avec un « Bonjour, alors, comment se porte notre tram ? ». Le chauffeur m’explique que ça commence à être irritant d’entendre toujours la même question, mais il veut bien répondre. Je lui demande alors quelle est la logique dans le tracé de la ligne 1. Réponse : les bus prennent la piste de tram un peu aléatoirement à Douai, en fonction de leurs besoins (mais pas forcément du bon sens). Mais le plus drôle, c’est qu’il semble que la ville de Sin le Noble ait demandé au Tub de rouler sur le tronçon tram de sa ville. Pourquoi ? Pour éviter que les gens ne se garent dessus. Ca devient encore plus rigolo quand on sait que les bus ne sont pas taillés pour accoster aux quais du tram. Des arrêts spéciaux sont donc prévus sur la route (comprendre un poteau jaunasse sans info dessus), forçant le bus à slalomer entre la route et la voie du tram. Ingénieux, plus karting que jamais.

Souvenez-vous que nulle part entre Douai et Guesnain vous ne pouvez doubler, vous êtes donc condamnés à rouler à la vitesse subescarguique d’un bus du Tub. Cette situation que je devine un poil frustrante en semaine devra encore durer quelques années semble-t-il. Mais espérons que cette fois mes prévisions soient fausses.

Autre constatation amusante qui concerne les cyclistes cette fois. Il semble que d’un commun accord, les deux roues aient adopté la voie du tram pour circuler. La police ne leur dit rien et aurait de toute façon bien du mal à argumenter en faveur des pistes cyclables mortelles.

Enfin, j’ai pu suivre un camion citerne qui se démenait à coup de manœuvres larges dans les espaces les plus étroits de la route. J’ai alors compris pourquoi tant de panneaux et de feux sont arrachés.

Que tout cela est drôle.